12 janvier 2018

L'AMOUR EST UN CHIEN DE L'ENFER (Critique)

L'AMOUR EST UN CHIEN DE L'ENFER, CRAZY LOVE, Bukowski, Nécrophilie, Dominique Deruddere, Josse de Pauw, film
(CRAZY LOVE aka LOVE IS A DOG FROM HELL)


de Dominique Deruddere


avec Josse de Pauw, Geert Hunaerts, Michael Pas, Gene Bervoets, Amid Chakir, Florence Béliard, Carmela Locantore, Karen Van Parijs, An Van Essche, Doriane Moretus...


Comédie Dramatique / Drame – Belgique (1987)



L'AMOUR EST UN CHIEN DE L'ENFER, CRAZY LOVE, Bukowski, Nécrophilie, Dominique Deruddere, Josse de Pauw, filmEnfant, Harry est tombé amoureux d'une princesse vue dans un film. Obsédé par cette image, il rêve de l'amour avec un grand A. Jeune homme amoureux, il vivra l'humiliation à cause d'une acné plus que repoussante. Adulte, désabusé et noyé dans l'alcool, il ne rencontrera cet Amour qu'à travers une relation avec un cadavre qu'il vient de voler (la même actrice incarne la princesse et la morte, la boucle est bouclée).

En 1985, Dominique Deruddere réalise FOGGY NIGHT, un court-métrage tiré d'une nouvelle de Charles Bukowski : la Sirène Baisée de Venice, Californie, court qu'il intégrera deux ans plus tard dans un long : CRAZY LOVE (L'AMOUR EST UN CHIEN DE L'ENFER pour la France).

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Difficile dans ces conditions de ne pas faire le parallèle avec LUNE FROIDE de Patrick Bouchitey : même inspiration, même cheminement. Toutefois, ces films sont totalement différents tant sur le fond que sur la forme. Dominique Deruddere, également co-scénariste, prend en effet plus de liberté avec le texte originel allant jusqu'à en changer la fin afin d'insuffler une touche de romantisme à cette histoire de nécrophilie.

L'AMOUR EST UN CHIEN DE L'ENFER, CRAZY LOVE, Bukowski, Nécrophilie, Dominique Deruddere, Josse de Pauw, filmPour donner une unité à ce triptyque retraçant 3 moments clés de la vie d'un homme (la fin de l'innocence / l'espoir bafoué / l'Amour), le réalisateur intègre quelques fils conducteurs. Chaque segment contient en effet une scène clé se déroulant dans une voiture et une où le héros se retrouve allongé sur une femme (une femme saoule / la "marie-couche-toi-là" de service / le cadavre dérobé). Le personnage principal est également systématiquement accompagné d'un ami (Stan, un plus grand lui expliquant (mal) les choses du sexe / Jeff, un ami lui voulant du bien / Bill, un compagnon de beuverie fraîchement sorti de prison).

02 janvier 2018

THE RAGE (Critique)

ROBERT KURTZMAN'S THE RAGE, misty mundae, horreur, gore, reggie bannister
(aka ROBERT KURTZMAN'S THE RAGE)




avec Andrew Divoff, Erin Misty Mundae Brown, Ryan Hooks, Sean Serino, Rachel Scheer, Anthony Clark, Christopher Allen Nelson, Reggie Bannister, Alan Tuskes...



Horreur / Gore – Etats-Unis (2007)



ROBERT KURTZMAN'S THE RAGE, misty mundae, horreur, gore, reggie bannisterUn savant fou cherche à propager une épidémie afin d'anéantir les Etats-Unis. Pour parvenir à ses fins, il poursuit ses expériences sur des cobayes non volontaires qui, une fois le virus inoculé, se transforment en monstres assoiffés de chair fraîche. Rien ne se passe comme prévu et un cobaye porteur du virus s'enfuit. A quelques encablures de là, un groupe de métal, les Mushroomhead, donne un concert et une bande de fêtards (les sempiternels jeunes qui vont se faire trucider les uns après les autres) s'en paie une tranche…

A partir de cette trame très classique, le moins que l'on puisse dire c'est que Robert Kurtzman s'est fait plaisir : The Rage est ultra gore. Entre deux giclées de sang, le film se permet même le luxe de dézinguer des enfants (interprétés par les propres gosses du réalisateur !), fait de moins en moins rare mais qui mérite tout de même d'être signalé.

ROBERT KURTZMAN'S THE RAGE, misty mundae, horreur, gore, reggie bannister
Ces excès d'hémoglobine favorisent un second degré (volontaire) qui a comme effet de laisser le spectateur placide devant cette débauche de tripaille. C'est fun mais il est difficile d'éprouver un quelconque stress à la vue de The Rage tant le côté Grand-Guignol prend le dessus. Les images de synthèse trop nombreuses et trop visibles n'arrangent pas ce constat.

01 janvier 2018

SEE NO EVIL (Critique)

SEE NO EVIL, gregory dark, slasher, horreur, glenn kane jacobs, etats-unis
de Gregory Dark


avec Glenn Kane Jacobs, Christina Vidal, Samantha Noble, Michael J. Pagan, Rachael Taylor, Steven Vidler, Cecily Polson, Penny McNamee, Sam Cotton, Luke Pegler, Zoe Ventoura...




Slasher / Horreur – Etats-Unis (2006)



SEE NO EVIL, gregory dark, slasher, horreur, glenn kane jacobs, etats-unisLors d'une intervention, deux policiers découvrent dans une maison une femme les yeux arrachées, très vite les coups de haches fusent, l'un meurt, l'autre perd un bras mais à le temps de tirer sur son agresseur... Quatre ans plus tard, ce flic s'occupe de jeunes délinquants et les accompagne dans un vieil hôtel désaffecté qu'ils doivent nettoyer pour diminuer leur peine...

D'un scénario ultra convenu, le réalisateur, Grégory Dark (la série des NEW WAVE HOOKERS), nous offre un film... bin ultra convenu. Tout y est : la bande de jeunes décervelés, le vieux flic, la vieille bâtisse mystérieuse, etc...

SEE NO EVIL, gregory dark, slasher, horreur, glenn kane jacobs, etats-unis, gore, yeux arrachés
Pourtant, même si l'on comprend tout très rapidement (faut dire, il n'y a pas grand chose à comprendre), le film reste agréable à regarder avec son tueur bien bourrin (qui n'est pas sans rappeler notre cher Leatherface) et ceci malgré les victimes décidément peu charismatiques. On se contrefout d'ailleurs royalement de savoir qui sera le prochain à se faire énucléer faute à un scénario pas assez recherché, toute l'action se résumant à suivre les méfaits du tueur.
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